Lorsqu’on parle de protection des cultures, il est utile de comprendre d’abord ce à quoi les agriculteurs sont confrontés dans leurs champs. Les mauvaises herbes sont un défi constant pour les agriculteurs.  Non seulement elles peuvent voler les nutriments, l’eau et la lumière du soleil aux cultures, mais elles peuvent aussi obstruer les systèmes d’irrigation, héberger des insectes et laisser des graines et des fragments de mauvaises herbes dans les cultures récoltées.

Les mauvaises herbes auxquelles les agriculteurs sont confrontés peuvent être beaucoup plus difficiles à gérer que les plantes typiques des jardins. Les mauvaises herbes comme le chiendent, par exemple, peuvent décupler chaque année si elles ne sont pas traitées.  Des populations élevées de chiendent peuvent réduire les récoltes jusqu’à 70 % [1]. 

Au cours de ses 40 années d’utilisation, le glyphosate est devenu un outil indispensable pour les agriculteurs qui cherchent à améliorer leur efficacité, à assurer des récoltes plus productives et à préserver l’environnement.

Le glyphosate est appliqué sur les mauvaises herbes et la végétation indésirable ; il pénètre dans la mauvaise herbe par le feuillage, se distribue dans toute la plante, y compris par les racines, et tue toutes les mauvaises herbes sensibles traitées en une seule application.

Comme pour tout herbicide, l’agriculteur choisit le bon moment (par exemple, avant la plantation, après la récolte) pour appliquer le glyphosate. Les cultures tolérantes au glyphosate donnent aux agriculteurs la possibilité d’appliquer les herbicides au bon moment et dans les bonnes quantités sans nuire à la santé de la culture. Si la culture n’est pas tolérante au glyphosate, elle réagira de la même manière que les mauvaises herbes dans le champ et mourra. Dans les situations où une culture tolérante au glyphosate n’est pas disponible, les agriculteurs peuvent appliquer du glyphosate pendant la saison de croissance avec des techniques d’application de précision comme la pulvérisation protégée ou le traitement localisé pour contrôler les mauvaises herbes tout en évitant d’endommager la culture.

Après une application, le glyphosate se lie étroitement aux particules du sol et n’est plus en mesure de lutter contre les mauvaises herbes. Les microbes du sol dégradent le glyphosate, et il ne persiste pas dans l’environnement. Le glyphosate n’a aucune activité herbicide une fois qu’il a atteint le sol et il n’y a donc aucune exposition à long terme pour les plantes.